À lʼintérieur d’une chrysalide de laine, un organe géant incomplet sʼagite. Un corps éclot, ses extrémités émergent de cavités, et sʼétendent tel un rhizome.
Une danse en friction qui dessine un être au multiples paysages, lente érotisation émanant dʼun désir absolu de liberté.
La chair s’expose aux regards, fragile et brutale, en laissant dans l’ombre de la matière, un mystère.
Écartelé entre désirs et interdits, instrumentalisation ou indignation, le corps nu, lieu de controverses sociétales, sʼempare des fantasmes, et évoque la beauté anachronique de nos morts et de nos naissances.
Comme des couches successive, l’écho des cycles tisse et réingère en son sein la foule, sʼenveloppe de ses pudeurs et se dissimule à la laideur.
Le film est tel une pénétration hypnotique dans un corps traversé et traversant, un corps métamorphosé, hybride et sacré.
CELLULA a été diffusé au cloitre de Chateauvillain, tout lʼété, à lʼoccasion du parcours dʼart contemporain Dʼabord les forêt, Opus 4 « le musée des regards» de la Maison Laurentine.

Une installation textile qui reprend des éléments de la structure de laine conçue pour le film peut être proposée avec la diffusion du film, suivant le lieu.